29 Avril 2017 Médiation en géologie à la Montagne des Princes avec le musée de Gruffy

Dans le cadre d’une médiation sur les Espaces Naturels Sensibles, le musée d’histoire naturelle de Gruffy propose une sortie à la Montagne des Princes, en rive droite du Val de Fier.

Un groupe de 25 personnes s’est constitué afin de profiter des enseignements sur la géologie des Alpes dans sa généralité et plus particulièrement, celle du Val de Fier.

La randonnée démarre depuis le lieu-dit de la Chavanne d’en Bas à 460 m d’altitude et serpente dans la forêt avant d’atteindre le premier arrêt à la chapelle Saint-André bâtie au 5ème siècle et s’élevant à 525m d’altitude.

Ce premier arrêt permet de décrire les grandes étapes de la formation des Alpes, depuis l’océan alpin et de découvrir les grands ensembles géologiques alpins à travers un panorama qui s’étend des massifs cristallins du Mont-Blanc et des Diablerets jusqu’au Grand Colombier dans le Jura, en passant par les massifs subalpins des Bauges et des Bornes et de l’Avant Pays molassique.

Premier arrêt à la chapelle Saint André

La randonnée reprend de plus belle dans le couvert forestier, rencontrant parfois des pentes raides et longeant des barres rocheuses, avant de déboucher sur une zone dégagé surplombant le Val de Fier et mettant à nu sa structure géologique. On comprend alors qu’on se dresse sur la charnière d’un grand anticlinal, incisé par le Fier qui l’a surcreusé depuis le dernier passage des glaciers, créant la cluse que l’on observe aujourd’hui. Vue sur les deux flancs de l’anticlinal

L’arrivée à la Ferme du Comte à 940m d’altitude marque la fin de l’ascension avec un panorama à couper le souffle. On peut voir les montagnes du Salève et de la Mandalaz, la Dent Blanche et la Dent du Midi, les massifs des Diablerets, du Mont-Blanc, des Belledonnes, des Bornes-Aravis, du Beaufortain, et des Bauges avec les crêts du Margériaz et du Revard.

Au retour, Quentin a accompagné le groupe à la découverte des prairies sèches et de la végétation forestière. Un atelier sensoriel, qui invitait à reconnaitre les arbres uniquement grâce au toucher, a été très apprécié des petits et grands. Tout le monde a appris à faire la différence entre un hêtre et un charme et a découvert plusieurs espèces d’érables comme le Sycomore, l’érable Champêtre et l’érable de Montpellier.

7 Décembre 2016 Fouille à Entrêves à la faveur de travaux d’enfouissement d’un réseau, où l’occasion fait le larron.

Vivant en milieu marin, ce céphalopode est le témoinincontestable de la présence d’un océan il y a près de 120 millions d’années ! Très répandus dans notre région, les fossiles d’ammonites sont très utilisés dans la datation des couches géologiques sédimentaires dans lesquelles on les trouve.

Généralement bonnes nageuses, les ammonites vivaient à proximité de la surface et dans des eaux peu profondes (<200 m). Elles se nourrissaient de crustacés, de petits poissons et de zooplanctons. Elles ont disparu il y a 66 millions d’années lors de la crise Crétacé-Paléocène.

Jeune ammonite… elle n’a que 110 Ma !

Des nouvelles de l’été

Cet été, les éléments de CalcEre se dispersent vers différents horizons…

Deux mois de trek sur la côte est du Groeland pour Pierre à Tiniteqilaaq sur le fjord du Sermilik. Des paysages grandioses et des températures hivernales, pendant la canicule française !

La nature a deux pas de chez soi avec Claire et de belles parties de cache cache avec le Mont Blanc… séjours dans les Alpes du Nord (Mont Blanc, Grand Paradis, Grande Traversée des Alpes).

Heureusement que Carine veille sur notre massif… encadrement de randonnées géologiques par exemple à La Thuile en première partie d’un concert de musique classique dans le cadre du Festival Musique & Nature en Bauges.

l’enQuête du Temps

couverture enQuête du temps

Présentation au Grand-Bivouac d’Albertville de l’enQuête du temps, notre nouveau séjour géotouristique mais aussi destiné au public scolaire.

Le but du jeu ?

Percevoir le vertige des temps astronomique et géologique à travers l’observation des étoile dans une coupole et la visualisation des pollens contenus dans une carotte de tourbe.

Voyage dans le temps assuré ! au centre de l’affaire, l’homme bien sûr, dont nous repérons l’installation ici dans les Alpes du Nord  vers – 6000, à travers l’analyse au microscope numérique de terrain qui nous permet de visualiser des pollens de céréales alors que les pollens forestiers eux diminuent.

Science et plaisir, sur le plateau de Saint-François de Sales, au cœur du Parc naturel régional / Géoparc du Massif des Bauges, sur la tourbière la plus profonde des Alpes du Nord.